James Cameron à la Cinémathèque : plongée prolongée dans la tête d’un visionnaire

Prolongée jusquau 12 janvier 2025 à la Cinémathèque française, lexposition  invite les visiteurs à simmerger dans lunivers riche du réalisateur d’œuvres cultes comme Titanic, Avatar ou Terminator. En cette période de fêtes, la visite devient une escapade idéale pour la famille.

A la Cinémathèque française, l’ambiance est aux grands spectacles. Des robots futuristes, des naufrages amoureux et des forêts enchantées se mêlent dans une rétrospective dédiée à ‘L’Art de James Cameron ». Prolongée jusqu’au 12 janvier, l’exposition retrace la carrière du réalisateur canadien de ses premiers croquis de jeunesse à ses dernières trouvailles technologiques.

Un voyage sensoriel

Les lumières tamisées, les écrans en mouvement, et la bande-son soigneusement sélectionnée plongent les visiteurs dans une expérience presque cinématographique.

Chaque salle explore une facette différente de lunivers du réalisateur : des profondeurs marines quil a explorées au futur dystopique de Terminator, en passant par la planète luxuriante de Pandora. Les murs projettent  des animations extraites des films, mêlant projections, images fixes et documents rares.On y ressent la démesure et le souci de précision qui animent chaque projet.

Titanic, majestueux et émouvant, se déploie à travers des maquettes du paquebot, des croquis originaux de la salle de bal, et des interviews projetées de l’équipe de tournage. Lambiance solennelle y est reconstituée. Le temps s’arrête sur la scène iconique, érotique de la belle Rose. Son nu au fusain, on nous l’apprend, est de la main de James Cameron lui-même.

La saga Terminator dévoile son esthétique futuriste et sombre, avec des expositions daccessoires comme le crâne du T-800 ou des storyboards montrant comme lapocalypse a pris forme sur le papier avant de sanimer à l’écran.

L’innovation au service de l’imaginaire

Récréative, l’exposition présente James Cameron comme un véritable pionnier des nouvelles technologies. Elle le célèbre en inventeur, en ingénieur, mis au service du cinéma. De passage pour découvrir l’exposition en mai dernier, la réalisateur avait notamment évoqué ses attentes et ses réticences à l’égard de l’intelligence artificielle et de son rôle au cinéma.

Au coeur de Pandora, les modèles des Navi, les extraits de scènes en réalité augmentée, et les technologies révolutionnaires donnent vie à cet univers foisonnant. La profondeur du processus créatif de James Cameron tient en haleine tout le long du parcours.

On y apprend comment le réalisateur a perfectionné la capture de mouvement, pour permettre l’animation des créatures Navi dans Avatar. Des démonstrations interactives montrent l’évolution technologique de ses films, comme les caméras spéciales pour les scènes sous-marines de Titanic.

Les passionnés de science seront également fascinés par les équipements sous-marins pour ses explorations des abysses. Des explorations qui ont fait progressé la recherche scientifique. Avec des répliques de ses submersibles et des images de ses expéditions,  la dimension presque documentaire de l’exposition marque l’empreinte légendaire de son travail.

Des expériences interactives pour petits et grands

En plus de découvrir les archives, lexposition offre des activités immersives pour tous les âges. On trouve des dispositifs de réalité virtuelle dans locéan à la recherche de l’épave du Titanic ou dans les jungles fluorescentes de Pandora.  Des projections des moments marquants font revivre sur grand écran la magie de ses créations. Des ateliers initient les plus jeunes aux secrets des effets spéciaux,.

Le café de la Cinémathèque, décoré aux couleurs des mondes quil a créés, propose des menus inspirés de ses films. « L’Art de James Cameron » s’impose comme une plongée dans la tête du génie. Une exposition intime où la recette du parfait Blockbuster occupe tous les murs et tout l’espace. 

Prolongée jusqu’au 12 janvier, l’exposition est un incontournable du mois de décembre. Elle laissera sa place aux préparatifs de l’exposition du réalisateur Wes Anderson, attendue pour mars prochain.

Margaux Balloffet

En partenariat avec La Cinémathèque française

« L’Art de James Cameron »
Du 04 avril 2024  au 12 janvier 2025

La Cinémathèque française
51 rue de Bercy 75012 Paris 

www.cinematheque.fr
Instagram : @cinemathequefr